C’est quoi, cette drôle de recette ?
Chaque édition de Quatre-Quarts est unique. En commun : la promesse d’une soirée surprenante.
Au départ, une thématique est choisie ; elle part généralement d’un sujet familier, mais souvent équivoque et plus complexe qu’il n’y paraît. Pour en éclairer différentes facettes, Prizmi sélectionne quatre interventions d’un quart d’heure. A la suite d’une introduction, chacune illustre successivement le regard d’une discipline différente (danse, sciences humaines et sociales, musique, arts visuels…) sur ce thème, en alternant performances et exposés. Les intervenants sont des professionnels, mais ils ne sont pas tous habitués à la scène.
Les spectateurs et intervenants sont ensuite invités à discuter autour d’un verre - et d’une part de quatre-quarts, naturellement.
Mais encore ?
Quatre-Quarts se déplace de lieu en lieu, menant les publics à la découverte de nouveaux espaces.
Engagée à soutenir la filière créative, Prizmi rémunère intervenants et prestataires. Les recettes de billetterie et les dons couvrent (partiellement) ces coûts.
A quand la prochaine ?
Quatre-Quarts #3 : Travestir
Date : 30 octobre 2025
Lieu : Palais du Travail (Villeurbanne)
Programme : Damien Delille (enseignant-chercheur à l’Université Lyon 2 en histoire de l’art) ; Maeva Lassere (danseuse et chorégraphe) ; Carine Farias (enseignante-chercheuse à l’IESEG en éthique dans le monde des affaires) ; Fleur From Desire (drag queen)
Quel point commun entre Drag Race France et Patron Incognito ? Ces émissions, aux audiences solides, mettent en scène des personnes qui se déguisent - plus encore, se travestissent. Autrement dit, qui prennent les vêtements d’un autre genre (ici, des drag queens) ou d’une autre condition (là, un chef d’entreprise se grimant en employé). Travestir, ou se travestir, est fondamentalement transgressif : c’est fausser une situation, enfreindre la norme.
Pourquoi cet intérêt du public ? A l’heure des deepfakes, qu’est-ce qui se joue dans notre rapport aux vêtements, au corps, plus généralement à l’apparence ? Entre objet politique, pratique festive, manipulation et faux-semblant, le travestissement interroge l’intime comme les codes sociaux.
Quatre-Quarts #2 : Patience
Date : 16 juin 2025
Lieu : Public Factory - Sciences Po Lyon (Lyon 7e)
Dans nos sociétés occidentales, on entend que tout s’accélère, que notre capacité d’attention diminue, que l’on ne sait plus attendre. Dans le champ politique, de nombreux dirigeants semblent prendre des décisions capitales de manière impulsive. En contrepoint, on prône les atouts de la lenteur, la méditation, le plaisir du geste répétitif... Entre attente, endurance et acceptation, le concept de patience nous interroge. Qualité, vertu, compétence ? Et si l’on redécouvrait la patience, tant au niveau individuel que collectif ?
Programme : Noémie Le Donné (économiste et sociologue de l’éducation, cheffe de l'unité sur les compétences socio-émotionnelles à l’OCDE) ; Alvaro Dule dans une performance conçue par Laurent Goldring (artiste plasticien) ; Grégory Ballesteros (pianiste et enseignant à l'ENM) ; enfin les danseurs Laura Frigato et Pierre Treille dans la pièce "là-SEXTET" de Pierre Pontvianne (compagnie PARC)
Les précédentes éditions
Quatre-Quarts #1 : Basculement
Date : 24 mars 2025
Lieu : CCO La Rayonne (Villeurbanne)
Dans les médias comme les échanges professionnels, l’heure est aux transitions (environnementales, sociétales, numériques…). Ce terme désigne un processus de passage vers un futur tantôt souhaitable, tantôt menaçant. Mais au-delà de cet état intermédiaire, qu’est-ce qui déclenche le changement réel et définitif vers une situation nouvelle ? Seuil critique, point d’équilibre, naissance d’un mouvement ou encore cessation de la vie viendront éclairer notre réflexion.
Programme : Tamara Guénoun (psychothérapeute et dramathérapeute, enseignante-chercheuse à l'Université Lyon 2) ; Alvaro Dule (danseur et chorégraphe), Elodie Lefebvre (artiste plasticienne, auteur de l'oeuvre collective 'Si j’étais ton miroir') et Blandine Odin (violoncelliste, enseignante au Conservatoire du Grand Chalon)

















